Lorsqu’un écrivain raconte une histoire tirée de son imaginaire ou bien issue de ses recherches historiques, l’atmosphère et l’environnement ont à mon sens une importance différente. Dans les romans historiques basés sur du réel, l’attention va plutôt porter sur la vérification de l’exactitude des noms de rues, commerces et des environs. Puisque l’auteur cherche à faire partager voire à vivre ou revivre une histoire tirée de faits et lieux, dont certains existent encore.


Lorsque l’histoire racontée est tirée de l’imaginaire ou que volontairement, l’auteur ne souhaite pas en donner une identité réelle et historique, les noms de rues lieux et environs peuvent être eux aussi imaginés, transformés. Cependant il sera important cette fois-ci de vérifier l’exactitude du déroulé de la narration au sein même du manuscrit. A noter que pour en donner une autre envergure il suffit de lister les noms de rues, quartiers et lieux afin d’apprécier la profondeur, l’envergure ou les jeux de mots que l’on souhaite partager avec ses lecteurs. Ainsi une certaine complicité peut émerger de l’ouvrage via la description de rue portant des noms de desserts pour une thématique culinaire ou de noms d’animaux pour d’autres formes de littératures.
