La transition en quelques mots

La définition du mot transition s’exprime à la fois sous la forme intellectuelle et sous la forme physique et tangible.

Au sens propre, la transition est le passage d’un état à un autre, sous-entendu, nécessitant un temps d’adaptation et d’appropriation. L’évolution n’est pas subite ni inattendue. La transformation s’apparente en un changement nécessitant un transit/espace d’attente pour aller vers.

Au sens figuré la transition et notamment dans le domaine de la littérature et de l’écriture exprimant des opinions, argumentions ou de la narration, révèle ce passage nécessaire à la compréhension d’un avant et d’un après. D’un enchainement permettant de faciliter l’expression de la création verbale et/ou manuscrite.

Ce qui signifie que l’absence de sa manifestation est en soit, une transition, puisque le spectateur, auditeur ou lecteur, se rend compte par un moyen approprié de cette transition (changement de page, page blanche, pause longue à l’écoute, baisse de rideau, ou encore écran noir ou blanc, voire image figée et texte). Il y a bien là un espace de césure marquant dans le déroulement de l’histoire ou du sujet abordé, un changement attendu sous peu.

Il existe donc des transitions classiques et des transitions subtiles.

Dans tous les cas, il s’agit de faire prendre conscience du passage d’une idée à une autre, d’une scène à une autre, d’un chapitre à un autre, dans le déroulé d’un discours et lors de la narration tout en gardant une logique dans l’expression générale.

L’utilisation des transitions en littérature permet de réaliser des présentations antéchronologiques soit via l’inversement des chapitres, soit par l’inversion de la présentation de l’histoire et de son déroulement en entier ce qui est un défi. Cependant bien structuré et bien présenté cet usage est une source de suspens et de surprise en soit.

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