De 2020 à 2023, parcours d’un roman inachevé

L’idée du roman Le Psychiatre vient de mon combat pour retrouver une vie normale. Mais surtout, elle est née d’une grande peur qui est toujours présente d’ailleurs, concernant les circonstances cachées de ce que j’ai vécu. Cette peur continue de hanter mon quotidien, alimentant une sorte de tension intérieur.

Ce livre n’est pas seulement une œuvre de fiction, mais aussi une catharsis personnelle, une tentative d’exorciser mes propres démons à travers l’écriture. Chaque page est une plongée dans mes souvenirs, une exploration des recoins sombres de ma mémoire.

À travers l’histoire des personnages, c’est aussi une réflexion sur la fragilité de la condition humaine, des conditions de vie que l’on croit acquises. C’est un moyen pour moi de partager avec les lecteurs une partie intime de mon parcours, en espérant qu’ils pourront y trouver des échos à leurs propres expériences.

J’ai également voulu montrer comment en croyant de out coeur faire une conne action, on peut paraitre complètement à côté de la plaque vue de ceux qui ont besoin.

Vous savez, je crois qu’un roman qui parle un peu de soi n’est jamais vraiment fini. Il évolue avec nous, il grandit, change, et se transforme à mesure que nous le faisons. Cependant, il faut bien publier un jour, car sinon, on risque de s’enliser dans un cycle interminable de révisions et de réécritures. Dans mon cas, il s’agissait de mon tout premier roman. Incertaine de sa qualité, j’ai traîné jusqu’à être sûre qu’il était compréhensible dans ses différents niveaux de lecture.

Lors de ce processus, j’ai souvent ressenti des vagues d’anxiété et de doute. Chaque fois que je croyais avoir atteint une version définitive, une nouvelle idée ou une nouvelle perspective surgissait, me poussant à revoir encore une fois mon travail. Les avis extérieurs ont également joué un rôle dans ma décision de publication. Chaque retour, qu’il soit positif ou critique, m’a permis de peaufiner et d’améliorer mon manuscrit.

Publier ce premier roman fut un acte de courage et de foi. Une part de moi savait que l’œuvre ne serait jamais parfaite, mais une autre part avait besoin de la libérer, de laisser les lecteurs y trouver leurs propres significations, leurs propres émotions. Après tout, un roman, une fois publié, appartient tout autant à ses lecteurs qu’à son auteur. C’est d’ailleurs le sens de la quatrième de couverture

J’ai d’abord sorti un ou deux exemplaires en révision pour moi. Ensuite, j’ai préparé des listes de personnes après avoir obtenu leur accord. Elles se sont portées volontaires pour apprécier mon travail et apporter des avis et des corrections. Je les remercie pour leur disponibilité ; elles ont fait ça bénévolement.

Ce processus de révision collaboratif avec des lecteurs volontaires a été une étape cruciale dans l’amélioration de mon écriture. Ces personnes apportent des perspectives diverses et des retours constructifs, qui permettent de détecter les incohérences, les erreurs, et d’affiner la structure narrative. Leur engagement a permis d’en faire une expérience enrichissante tant pour moi que pour eux je l’espère.

Il existe également des correcteurs professionnels et des comités de lecture avant publication. Le recours à ces professionnels permet de bénéficier d’un examen plus rigoureux et approfondi du texte. Leur expertise en linguistique, en style, et en cohérence narrative est précieuse pour perfectionner l’œuvre. Malheureusement, je n’ai pas encore eu l’occasion de travailler avec ces professionnels en tant qu’auteur, mais cela reste une perspective intéressante pour de futurs projets.

Quelle aventure de se plonger dans la fabrication d’un roman ! Les couleurs, la couverture, la première page, tout a son importance.

Chaque détail compte pour captiver le lecteur dès le premier regard et lui donner envie de tourner les pages, encore et encore. La sélection du titre aussi joue un rôle crucial, car il doit résumer l’essence même de l’ouvrage tout en suscitant intrigue et curiosité. La police de caractères et même l’espacement des lignes peuvent influencer la lisibilité et, par conséquent, l’appréciation globale du texte.. Chaque élément doit converger vers un objectif commun : offrir une expérience de lecture mémorable.